jeudi 3 septembre 2009

Un emloyeur demande la Rupture juridique du Contrat du travail des salariés grévistes.

Grande première ! Un employeur demande la rupture juridique du Contrat de travail de ses salariés grévistes. 
Après 45 jours de grève, 9 salariés de l’entreprise ACP Protection qui assurent la sécurité des Cinémas Pathé Gaumont, des Monoprix et autres lieux publiques, attendent toujours que leur employeur, qui les avait embauchés en toute connaissance de cause, remplisse ses obligations eu vue de les régulariser par le travail.
Cet employeur au dessus des lois, a tout d’abord joué l’étonné quand les 9 salariés se sont déclarés  grévistes, ensuite il a affirmé qu’en réalité ce n’était pas 9 mais 19 salariés au moins qui étaient sans papiers dans l’entreprise.
Cet employeur peu scrupuleux, a imposé comme préalable à toute négociation : leur démission de l’entreprise avec une attestation de chacun déclarant qu’ils avaient présenté des faux papiers à son insu !  Bien entendu, il était pour sa part : hors de question qu’il paye la taxe ANAEM mais, que par un montage financier dont leur juriste avait le secret, les salariés pourraient la payer à sa place.
Après tant de générosité, la poursuite de la grève et les diffusions de tracts sur les lieux de travail pour dénoncer les pratiques dans cette entreprise de sécurité agréée par la préfecture de Police,  sont les seuls moyens efficaces qui permettront enfin  de faire changer d’avis la Direction d’ACP Protection.
Heureusement de nombreux salariés, clients, et directeurs de magasins et Cinémas ont apporté leur soutien à ces salariés qui exercent sans faille leur pénible métier de la sécurité depuis des années sur un même site. Si l’employeur ne souhaite pas les régulariser, c’est parce que leur situation de clandestinité est un excellent moyen de les maintenir 12 heures par jour, sans pause et de contourner les dispositions de la convention collective et du Code du travail.
Après avoir menacé les grévistes de poursuites pénales, s’ils ne se pliaient pas à ses exigences, l’employeur vient de saisir en référé, le conseil des prud’hommes de Nanterre pour demander l’annulation du Contrat de travail des seuls grévistes. Quant aux nombreux autres travailleurs sans papiers de l’entreprise, ceux-ci continuent à travailler sans aucune autorisation ! C’est ce que nous appelons, l’immigration choisie par le patron…

Rendez vous tous : mardi 19 mai à 9 heures
devant le Conseil des prud’hommes de Nanterre- 2Rue Pablo Neruda.
Contact : Rémi Picaud 06 14 78 91 51  Modibo Traoré 06 75 92 51 57
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1 commentaire:

  1. La premiére victoire pour nous ,notre employeur vient d'accepter de nous donner les documents CRFA.
    La lutte continue.

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